MARIE MADELEINE – Myriam PRÊTRESSE de la Sainte-Baume

Marie Madeleine, maitresse ascensionnée est la première apôtre et prêtresse.

Marie Madeleine, Marie de Magdala, Marie de Bethanie ou tout simplement Myriam : plusieurs noms pour identifier La Grande Maîtresse Ascensionnée qui a incarné le féminin sacré sur terre à l’époque du maître Jésus ou Yeshua.

L’amour qui signifiait leur rencontre ce fut divinement orchestré par le plan universel afin de réunifier le couple sacré pour re-encoder le monde physique dans l’unité des deux pôles.

La venue de ce couple de Grands Maîtres Initiés sous l’ère des Poissons montre comme la lenteur du parcours évolutif de l’Homme demande une patience infinie, mais une détermination prédestinée au centre de l’accomplissement du plan divin, pour nous préparer à entrer à l’époque actuelle dans l’ère du Verseau.

Le message et la mission de Marie Madeleine, que d’or en avant j’appellerai Myriam, consiste avant tout en l’incarnation de l’Amour véritable, l’Amour avec A majuscule, l’amour reçu et donné à chaque instant près du Christ Maître Yeshua.

MYRIAM LA première apôtre

Yeshua l’aimait par dessus les autres dit l’évangile apocryphe de Thomas découvert en 1945 qui explique exactement : “Le Seigneur, dit-il, aimait Marie plus que les disciples et il l’embrassait souvent sur la bouche…”

Cela montre que cette proximité intime révèle une vérité universelle qui est prête désormais a être entendue et comprise grâce à l’éveil spirituel des consciences dans la société occidentale, qui ne cesse de grandir à partir des années soixante du siècle dernier.

Myriam est la manifestation du principe féminin a qui revient de plus en plus au centre de la scène spirituelle.

Elle fut la femme prêtresse non révélée qui réclame a haute voix sa place à la une de l’actualité mystique.

Les armes de sa révolution en tant que première apôtre ce furent l’amour, la douceur et la connaissance : avec ces atouts elle a su conquérir le cœur de l’Europe dans le sud de la France à l’aube du premier millénaire.

Elle fut garante de la continuité de ce que le Christ lui avait transmis et partagé de son vivant et encore après dès par le contact avec son Esprit Ré-suscité.

Sa mission était d’irradier le monde de sa parole, de ces enseignements et de son amour inconditionnel vis-à-vis de l’humanité.

Le parfum de la prêtresse initiée : un baume sacré pour le cœur perdu ou blessé de chacun

Quand on se rapproche de la présence mariale de Myriam notre cœur s’ouvre comme un bouton de rose à l’aube d’une journée de printemps qui maintient ses promesses d’amour de soi et de la vie.

Rester en vie, ou mieux être en vie pour apprendre l’amour véritable de soi et vivre en conscience divine à chaque instant. Cela demande un parcours de connaissance de soi que Myriam souhaite nous accompagner à faire, pour nous apprendre à accueillir l’amour dans sa complétude. 

Le voyage initiatique de Myriam est rempli d’aventure et de découverte au cœur de la Provence, accompagnés des siens et de la divine providence elle a abordé le rivage de Saintes Maries de la Mer, pour y laisser la trace indélébile de son passage.

Puis pour continuer vers Marseille, où sa présence a été consacré avec la construction de la basilique de Notre Dame de la Garde, et ensuite aller vers Aix en Provence, Saint Maximin.

L’AMOUR DE SOI SELON L’ENSEIGNEMENT DE MYRIAM

L’évangile de Marie-Madeleine, Myriam de Magdala, retrouvé au Caire en 1896 et conservé dans le codex de Berlin, est un texte agnostique.

C’est bien à l’intérieur de nous que pouvons trouver et nourrir l’Amour inconditionnel, et ce n’est qu’en s’aimant soi-même en tant qu’image du divin que nous pouvons aimer tous ce qui existe et nos semblables. Maître Yeshua lui a appris à comprendre les mystères de la matière, ainsi que la connaissance de Dieu par la connaissance et l’amour de soi.

La base de son enseignement est de créer l‘harmonie à l’intérieur de soi tout en étant en harmonie avec le tout, étant donné que nous en faisons partie intégrante.

La Santa Bauma

Revenir à la racine: la foret de la Sainte Baume

Quand on arrive à la Sainte Baume au Plan d’Aups on a de suite une sensation de paix et de bien-être, l’énergie environnante devient calme et paisible, on a la sensation d’un retour aux sources.

Tout d’abord l’immensité de ce plateau verdoyant dominé par la majestuosité de la montagne rocheuse, nous coupe le souffle, mais dès qu’on avance vers la forêt relique,  nous commençons à s’oxygéner en profondeur : soit le corps soit l’esprit en profitent pleinement.

Ici on peut venir pour se promener, se ressourcer, prier, méditer,  faire une retraite spirituelle, se connecter à la nature, s’enraciner.

Dans ce lieu merveilleux Myriam est venue pour se poser après l’évangélisation de la région selon la tradition chrétienne provençale. Celle-ci raconte qu’elle aurait terminé sa vie en retraite dans la sainte grotte, devenue aujourd’hui sanctuaire à partir du V siècle après Jésus-Christ.

La grotte aux œufs – culte de la fertilité à la Sainte-Baume

Dans mon enfance, les femmes de mon village, et notamment ma mère, venaient à la Sainte Baume pratiquer des cérémonies très particulière, elles sont d’ailleurs relatées dans un livre de Jean Paul Clebert, qui explique que des femmes ou des jeunes filles passaient la journée dans la forêt et déposaient en forme de triangle, des pierres, dont une érigée au centre. Cette petite œuvre de Land Art était censée assurer à la femme mariée une naissance, à la jeune fille un mari dans l’année.

Pierre Roumel, journaliste Provençal

Dans l’antiquité la grotte aux œuf autrement appelé la grotte de la fertilité était déjà un lieux sacré dédié à  Artémis, la déesse de la nature sauvage, de la chasse et des accouchements. Cela confirme qu’ici vibre fort un haut lieu de célébration du féminin sacré il a bien longtemps, c’est à dire 1000 ans avant J-C.

Anciennement appelée Notre mère des Eaux la Sainte Baume est la Montagne sacrée des Marseillais, considéré comme haut lieu de culte de la fécondité.

“Depuis des siècles, les pélérins viennent ici et arpentent les chemins sombres dans les sous-bois, ou gravissent les marches glissantes d’un antique escalier, égaré dans un dédale de rochers aux allures de géants mystérieux.”

Christian Vacquié 2008